The Last Tea Shop – Jour 3
#thelastteashop doux rayons de soleil, calme, messager C'était un matin agréable. Le jour se levait et de doux rayons de soleil venaient réchauffer une nature encore engourdie par la nuit. Alors que je faisais l'inventaire de mes stocks, un homme entra. Il était jeune et avait une expression affable sur le visage. Ses gestes étaient doux et posés. Il s'installa et je commençai ma préparation. « Bonjour l'ami, comment s'est passé votre route jusqu'ici ? lui demandai-je. — J'ai fait route tranquillement, répondit-il. C'est une route paisible ; elle ne demande pas trop d'efforts. Le soleil des derniers jours a asséché le chemin qui courte à travers le marais. » Thé de la joie Je notai qu'il ne rejetait pas la discussion et décidai de lui préparer le thé de la joie. Le jeune homme repris : « Sur la route, j'ai vu un drôle de spectacle : une magnifique envolée d'oiseaux devant moi. Ce n'était rien, mais je me suis senti extrêmement chanceux. » Je lui servis le thé et il commença à boire. Aussitôt, son visage s'éclaira et un large sourire s'y installa. Et nous entamâmes une discussion, parlant de tout et de rien en riant. Je lui demandai où il habitait : « Je vis dans un petit village appelé Gabenir. C'est un village côtier où la plupart des habitants vivent de la pêche et du commerce des produits de la mer avec la capitale. C'est un endroit agréable, le climat est doux. Les enfants jouent partout dans les rues pendant que les parents travaillent dur. En fin de matinée, tout le monde s'installe sur la place et les négociants font leurs achats. » Notre discussion a continué de longues minutes encore. Quand il décida de partir, je le raccompagnai jusqu'à l'entrée. Il me salua et son sourire franc et naïf me réchauffa. C'est ainsi que j'aime voir partir mes clients : la mine joyeuse.